2021
Alison McAlpine
Une bourse aide une cinéaste à réaliser un film « hybride » inspiré de la vie de son grand-père

2021
Une bourse aide une cinéaste à réaliser un film « hybride » inspiré de la vie de son grand-père
La cinéaste et écrivaine Alison McAlpine, lauréate de 2021 d’une bourse Guggenheim dans la catégorie film et vidéo, brouille les frontières entre le documentaire et la fiction.
« Toutes mes oeuvres, d’une certaine façon, sont personnelles, dit-elle. Bien sûr, tout est relié à mon imagination, à mon expérience de poète et aux importantes contributions de mes collaborateurs. »
La bourse Guggenheim l’aidera à réaliser son film actuel, Dr. Procter, inspiré de la vie de son grand-père, un médecin dépendant des opioïdes dans les années 1920-1940.
« La bourse me permet d’adopter une approche hybride entre le documentaire et la fiction, explique-t-elle. Elle financera une partie importante du processus de création, me permettant ainsi d’explorer sans restriction, ce qui est habituellement difficile à faire en raison des structures financières propres au milieu du cinéma. »
Ces structures requièrent notamment une prise de décisions rapide quant au choix des collaborateurs. « La bourse me permet de travailler, pendant la phase initiale d’exploration du projet, avec qui je veux, n’importe où dans le monde. »
Ses recherches lui ont permis de rencontrer des médecins canadiens, américains et écossais qui sont également d’anciens toxicomanes. « Ces collaborateurs fourniront des conseils et de l’expertise pour débrouiller les complexités de la dépendance et de la désintoxication. Plusieurs d’entre eux seront dans le film. »
La cinéaste, qui était également écrivaine en résidence Mordecai-Richler à l’Université McGill l’année de l’éclosion de la COVID-19, décrit la bourse Guggenheim comme un « énorme privilège et honneur », et mentionne que même la préparation du dossier de candidature était une expérience enrichissante en soi.
« Elle a nourri ma réflexion, car il fallait répondre aux questions de façon très brève. C’était une démarche très exigeante, mais très utile sur le plan artistique. »